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Rappel : Ce soir à 20 h 00, Paris d’amis commence !
Posté le 6 septembre 2009 Pas de commentairesBonjour !
Petite piqure de rappel aujourd’hui pour vous faire penser à regarder le premier épisode de Paris d’amis, la websérie dont on parle beaucoup en ce moment. (Alors que le premier épisode ne passe que ce soir !)
Paris d’amis ? C’est quoi ?
C’est une websérie créée par Emeric Berco, diffusée uniquement sur Internet, (pour l’instant en tout cas), et, qui sera composée de 13 épisodes de 22 minutes chacun.
La diffusion va s’étaler entre ce soir et mars 2010 avec deux épisodes par mois à voir.
Le synopsis de cette série : l’histoire d’une bande d’amis, parisiens, qui affrontent ensemble leurs expériences, réussites et difficultés du passage entre la fin de l’adolescence et le début de l’âge adulte.
La série est portée par six jeunes acteurs et fait un peu penser à une version Parisienne de Plus belle la vie.
Voici quelques « plus » en attendant ce soir :
Le teaser :
Le site officiel : Paris d’amis
Le Twitter : Paris d’amis
A très vite,
Pierro
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“Mad Men”, une série à découvrir sur Canal+ !
Posté le 4 mai 2009 Pas de commentairesPlongée saisissante dans le monde macho de la pub new-yorkaise des sixties, le premier épisode de l’enivrante série “Mad Men” est diffusé ce soir sur Canal+, à minuit. A ne pas rater !
Succès de l’année 2007 aux Etats-Unis, mais boudée par les grandes chaînes françaises (seules TPS Star et Canal+ Décalé l’ont diffusée), la série Mad Men obtient enfin l’exposition qu’elle mérite : dès dimanche, Canal+ programme les premiers épisodes de cette formidable plongée dans les sixties, avant d’enchaîner sur la deuxième saison à la mi-juin. L’occasion de s’enivrer de l’ambiance sophistiquée et enfumée de l’agence de pub new-yorkaise Sterling Cooper, centre névralgique de l’intrigue. Don Draper (Jon Hamm) y est le séduisant directeur de création, planchant, clope au bec et verre de whisky à la main, sur les plus importantes campagnes du moment (cigarettes, grands magasins, candidat à la présidentielle…), en compagnie de ses collaborateurs – tous des hommes, évidemment. Epoux d’une « desperate housewife » qui s’ignore (January Jones, aux faux airs de Grace Kelly), amant d’une illustratrice émancipée (Rosemarie DeWitt) et patron d’une secrétaire fraîchement débarquée du fin fond de Brooklyn (Elisabeth Moss), l’élégant héros – sorte de Gregory Peck sur petit écran – a tout pour être heureux. Sauf que l’image du bonheur américain ne correspond pas tout à fait à la réalité – vous comprendrez bien vite pourquoi.
L’homme derrière ce petit bijou, qui a reçu le Golden Globe et l’Emmy Award de la meilleure série dramatique, s’appelle Matthew Weiner. A 43 ans, cet expert des années 50 et 60 (« partager les références de mes parents était le seul moyen d’avoir une conversation avec eux ») a déjà fait ses preuves : il fut l’un des scénaristes et producteurs des Soprano. Mais Mad Men avait été écrit bien avant. Dès sa sortie de l’école de cinéma, au début des années 1990, Matthew Weiner s’attelle à un scénario autour du personnage de Don Draper, le héros trouble de la série. Tout y est : le passé opaque du publicitaire, sa participation à la Seconde Guerre mondiale… Mais faute de temps et de moyens, le film ne se fait pas. Quelques années plus tard, alors qu’il travaille sur une sitcom, Weiner s’inspire du script pour un projet qui lui tient à coeur : Mad Men. Ce qu’il veut faire ? Analyser le comportement humain, sans manichéisme, en se servant du milieu de la pub comme d’un « moyen de parler de l’image que nous avons de nous-mêmes, à l’opposé de ce que nous sommes réellement ». Son écriture est ciselée, subtile, intelligente. Sa capacité à décrire le début des années 60, à la fois sexiste, antisémite, ségrégationniste et, déjà, moderne et revendicatif, est remarquable. Le créateur des Soprano, David Chase, ne s’y trompe pas : il lit le scénario et décide d’engager le petit génie dans son équipe.
A la retraite des Soprano, Matthew Weiner reprend son projet. Il le propose aux chaînes câblées HBO et Showtime – sans succès. Finalement, la chaîne AMC – qui n’a jamais produit de série dramatique – accepte. Et donne carte blanche au créateur. Perfectionniste, celui-ci en profite pour tout contrôler : il coécrit tous les épisodes, en réalise quelques-uns, devient producteur de la série, donne son avis sur le choix des comédiens, des costumes, des décors. Rien n’est laissé au hasard. Lors du développement, plus de quatre-vingts personnes sont ainsi chargées du moindre détail visuel (décors, costumes, accessoires…). Résultat : où que vous regardiez, des énormes machines à écrire des secrétaires aux fantastiques robes de Betty, du superbe générique aux musiques de fin, tout est pensé avec talent, dans une palette de couleurs aussi classe que sobre, pour « faire sixties » sans tomber dans un maniérisme de musée. Une façon de faire qui ravit aussi bien les yeux que l’esprit, et qui réussit à Weiner : Mad Men a été reconduit pour une troisième saison.
Lucas Armati
Un petit extrait :
Site officiel : Mad Men
Pierro
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“Sleeper Cell”, une cellule dormante qui se réveille en DVD !
Posté le 23 avril 2009 Pas de commentairesDiffusée en 2006 et 2007 sur TPS Star, la série n’a pas bénéficié d’une reprise par une chaîne grand public. C’est bien dommage, tant son décryptage réaliste du fonctionnement d’une cellule terroriste dormante se révèle passionnant. Une bonne nouvelle cependant : la première saison vient de sortir en DVD.
Certaines séries télévisées de bonne facture ne font qu’un petit tour sans lendemain sur les chaînes les plus confidentielles du câble, et n’obtiennent pas, de ce fait, l’audience qu’elles mériteraient. Sleeper Cell, décryptage sensible et complexe des rouages du terrorisme islamiste, fait partie de ces œuvres injustement loties. Diffusée par TPS Star en 2006 et 2007, la série n’a été reprise par aucune chaîne grand public. La récente sortie de la première saison en DVD, chez Paramount, est donc une excellente nouvelle (malgré la pauvreté des bonus, réduits à un décevant making-of), et l’occasion de s’offrir une session de rattrapage.
Petit rappel pour les néophytes : Sleeper Cell raconte, de l’intérieur et avec un grand souci de réalisme, le fonctionnement d’une « cellule dormante » terroriste implantée aux Etats-Unis. Loin d’être homogène, la cellule inclut deux Arabo-Américains, un ex-skinhead français, un blondinet 100 % WASP en bisbille avec sa famille et un Bosniaque traumatisé par le massacre de la sienne. Bien intégrés à la classe moyenne californienne, dont ils partagent le mode de vie et les icônes, ces prétendus « saints combattants » préparent un attentat chimique dans un centre commercial, et acceptent sans états d’âme, pour financer leurs crimes, l’argent de la drogue et de la prostitution. Ils n’hésitent pas non plus à lapider un traître ni à provoquer le meurtre d’une jeune Américaine musulmane trop émancipée à leur goût. Car les « infidèles » ne sont pas leurs cibles privilégiées ; tout musulman qui n’adhère pas à leur conception du monde ne mérite pas de (sur)vivre.
C’est là qu’intervient le parti pris le plus intéressant de Sleeper Cell : le refus obstiné d’assimiler islam et terrorisme. Les créateurs, Ethan Reiff et Cyrus Voris, se démarquent ainsi des représentations portées par d’autres séries comme 24 Heures chrono, dont la quatrième saison montrait une cellule dormante pivotant autour d’une famille turco-américaine caricaturale. Sleeper Cell propose d’ailleurs un point de vue plus large et peu amène sur la législation antiterroriste américaine post-11 septembre, depuis les dérives du « Patriot Act » jusqu’à la délocalisation de la torture.
Sleeper Cell vaut aussi pour l’atypique personnalité de son héros, musulman croyant, pratiquant, arabophone et religieusement cultivé. Chargé d’infiltrer la cellule pour le compte du FBI, l’agent Darwyn al-Sayeed (l’excellent Michael Ealy) va devoir composer au quotidien avec des tueurs qui bafouent sa religion tout en s’en réclamant, mais aussi avec l’inculture et l’inconséquence de ses supérieurs hiérarchiques, incapables de faire la différence entre l’islam et sa version extrémiste. L’unique faiblesse du scénario : une idylle invraisemblable entre ce chevalier des temps modernes et une jeune mère célibataire. On la lui pardonne bien volontiers, vu l’originalité du propos et la façon plutôt subtile dont il est traité.
Sophie Bourdais
A VOIR :
“Sleeper Cell”, un coffret 4 DVD Paramount Home Entertainement. Environ 30€.
Un petit extrait :
Pierro
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Envie de découvrir une nouvelle série ? Harper’s Island est là !
Posté le 17 avril 2009 Pas de commentairesVoici la critique d’une nouvelle série prometteuse : Harper’s Island
Aujourd’hui, “Harper’s Island”, adaptation pour le petit écran des films à la “Scream” et réjouissante compilation des clichés du genre.
On se demande pourquoi personne n’y a pensé plus tôt : adapter le « slasher », genre ultra-populaire à la fin des années 90 (Scream, Souviens-toi l’été dernier, etc.), au format série. Soit : une poignée de personnages, un lieu clos, un tueur et, on s’en doute, des meurtres. Harper’s Island, projet de longue date de CBS, d’abord recalé, puis recasté et retourné plusieurs fois depuis son lancement il y a un an, promet « au moins un mort par semaine ». Son scénario n’a rien de fracassant et s’inscrit pleinement dans la vague futile des pires déclinaisons de Dix petits nègres, le modèle de tous les slashers. Soit une vingtaine de personnages invités sur une île (d’où le titre) pour un mariage, la question centrale étant : qui survivra pour applaudir les mariés ? La réponse, apportée au bout de treize épisodes d’une heure chacun, devrait être : peu de monde.
Ludique et addictive pour peu que le jeu du « qui va y passer cette semaine ? » vous amuse, Harper’s Island ne fait pas dans la dentelle, et propose une compilation de personnages typiques du slasher, chacun s’avérant être un psychopathe potentiel. Au menu, nous aurons donc une belle brochette de blondes dévergondées – souvent les premières à y passer –, un péquenot pêcheur – et donc expert en éviscération –, un ex trop beau pour être honnête, un père de famille milliardaire, un type bizarre couvert de tatouages, une gamine qui voit des fantômes, etc.
Tout ce petit monde va s’inquiéter quand les téléphones vont commencer à recevoir des messages sur fond d’Ave Maria de Schubert. Et que certains invités ne vont pas revenir de leur balade au fond des bois… Pour peu qu’on supporte ses digressions sentimentales vaseuses – elles aussi propres au genre – on peut se laisser prendre, au trente-deuxième degré, à ce petit jeu de massacre.
Pierre Langlais
Voir le trailer :
Visiter le site officiel : cliquer ici.
Pierro
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The Unusuals
Posté le 14 avril 2009 Pas de commentairesUne série de plus à découvrir, merci Télérama !
The Unusuals
On a arrêté de les compter. Les séries policières débarquent chaque saison par paquets de dix. A chaque fois, pour survivre, chacune revendique haut et fort son originalité. Avant Southland, création hyper réaliste des producteurs d’Urgences pour NBC, sa concurrente ABC lançait hier soir The Unusuals, projet revendiquant sa différence jusque dans son titre, qu’on pourrait traduire par « Les Originaux ».
Concoctée par des anciens de 24 Heures chrono, la série s’intéresse à une section d’un commissariat new-yorkais spécialisée dans les cas irrésolus ou inhabituels – exemple dans ce premier épisode : un tueur en série de chats. « Originaux », les flics qui y travaillent le sont eux-mêmes. Une belle brochette d’excentriques : une fille de la haute qui cache ses origines, un officier atteint d’une tumeur au cerveau (l’excellent Adam Goldberg), un autre qui ne quitte jamais son gilet pare-balles de peur de se faire descendre (Harold Perrineau, vu dans Oz et Lost), etc.
Esthétiquement proche de la référence NYPD Blues (on navigue dans un New York réaliste), The Unusuals se situe plutôt du côté de M*A*S*H pour son côté décalé et son goût pour les personnages improbables. On hésite entre le drame, le thriller et la comédie, les tics et les mystères des personnages provoquant tour à tour amusement et inquiétude. Il en va de même des intrigues, partagées entre des histoires « pour rire » (le serial killer de chats, clownesque) et une trame autour du meurtre d’un flic, qui semble devoir se développer sur l’ensemble de la saison. Surtout, chacun des « Unusuals », apprend-on dès ce premier épisode, cache quelque chose. Ce mélange détonant, porté par un casting convaincant, semble pouvoir nous maintenir en haleine pour un moment. La survie de The Unusuals tiendra peut-être dans sa capacité à lever lentement mais certainement le voile de mystère qui entoure ses héros.
Pierre Langlais
Voici le trailer de cette saison :
Site officiel : ici !
Pierro
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Série thérapie
Posté le 25 mars 2009 Pas de commentairesPour tout décor, un divan de psy ; pour toute action, les confessions des patients… Avec « In treatment », série ultraminimaliste adaptée d’un feuilleton culte en Israël, la chaîne HBO ose bouleverser les codes des intrigues à l’américaine, et c’est passionnant. Et l’audience ? Ben, c’est pas encore ça, mais au moins, ça coûte pas cher à produire.
In treatment
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